Plusieurs infrastructures à caractère "électriques" marquent le paysage de notre commune ; certaines relèvent de la distribution locale et d'autres sont du ressort de "l’utilité publique" et de "l'intérêt général".

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A l'époque où il n'y avait pas (encore) eu la nationalisation, de petites sociétés avaient en charge la production et distribution du courant. Il n'y avait pas d'accord global et le courant distribué pouvait être de différentes fréquences, de différentes tensions et, en Mono ou triphasé.

Ainsi, juste après la première guerre mondiale, Thiverny était desservi par "La société d'éclairage et de force de Persan à Thiverny, Balagny" et l'état essayait de constituer  une organisation par secteur et concession. Thiverny était voué à rejoindre dans le secteur de  "l’Électricité du Nord", pour les arrondissements de Compiègne et Senlis. (1)

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Ensuite on trouve le début des grandes infrastructures qui se mettent en place : "La Société de d'éclairage et de force par l'Electicité" demande en Avril 1921 l'autorisation de concession pour une ligne Haute tension empruntant les territoires de Thiverny, Saint-Leu d'esserand, Montataire, Creil, Nogent-sur-Oise et Villers-saint-Paul. Cette ligne consti[tue] le prolongement de la canalisation précédemment établie entre Persan et Balagny (2)

L'autorisation provisoire lui sera accordée en décembre 1921.

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Sur la plaine, nous avons des bâtiments en briques permettant le transport et la transformation de l’électricité. Celui situé en haut de la cavée (rue Victor Hugo) est emblématique car situé sur un point haut de la plaine. Il fait ainsi l’objet d’une protection en application de l’article L. 151-19 du Code de l’Urbanisme, au titre du patrimoine bâti et de la mémoire industrielle, étant souligné que ce transformateur est lié à l’histoire de l’ancienne centrale thermique EDF de Saint-Leu d’Esserent. (3)

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Le poste de Transformation

Après la deuxième guerre mondiale la modernisation et l'installation de nouvelles industries (Usinor, Francolor  etc), grosses consommatrices d'électricité, dans le bassin Creillois ont nécessité la mise en place, par l'EDF, d'un nouveau réseau de distribution (5).

C'est fin 1948 début 1949 qu'à débuté la construction du poste de distribution “ CREIL CARRIERES ” situé en grande partie sur Thiverny route de Saint-Leu. Ces terrains qui étaient pour une partie cultivée et l'autre en partie humide, recouverte d’herbe, de plantes sauvages et de quelques peupliers a été nivelée et aménagée pour y recevoir les installations électriques.

Des équipements comprenant :

En extérieur :

• Un poste aérien pour la distribution et des transformateurs 220/63KV alimentés au départ par le réseau national, puis de 1956 jusqu’à sa fermeture en 1986 par la centrale de St Leu d'Esserent. Actuellement le poste est alimenté par la centrale nucléaire EDF située près de Penly, au bord de la mer dans la Somme (80) avec des bouclages sur les postes de Neuilly en Thelle et du Plessi Gassot (Val d’Oise).

• Un réseau de distribution aérien en 63KV pour les gros consommateurs

 

Des bâtiments :

• Un bâtiment dans lequel se trouve le poste de commandement, le poste de transformation 63/20KV avec les équipements nécessaires pour alimenter le réseau de distribution des petites industries et consommateurs public

•  Un bâtiment équipé pour l’entretien et le décuvage des transformateurs.

 

A sa mise en service ce poste était géré par un personnel sédentaire logé sur place.

 

Des logements de fonction ont été construits à cet effet. Actuellement il n’y a plus de personnel sur place, le poste est surveillé et télécommandé depuis les “ Terriers ” de Neuilly en Thelle. 

Les deux logements pour le personnel route de St leu, côté pair, et celui coté impair ont été détruits et les deux logements pour les cadres, au début de la route de St Leu sont à l’abandon.

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ENEDIS a demandé aussi la destruction du poste de Garde à l'entrée du Poste. (4)

 

Une seconde vie.

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La disparition de la production de courant par la centrale thermique de Saint-Leu, puis la desindustrialisation du bassin creillois : disparition des usines Chausson (Brissoneau) , Arecelor (Usinor), PCUK, SAXBY, Marinoni (Heidelberg puis Goss) etc,  aurait pu remettre en cause le poste de transformation. c'etait sans compter la présence de production de courant par les éoliennes, dans l'Oise et la mise en service d'un tronçon rénové, souterrain, entre Valescourt et Thiverny, qui est entré en service en 2020.

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(1) Rapport du conseil général de l'Oise - 1920 (c) BNF

(2) L’électricien N°1274 37ème année 15 avril 1921 + L’électricien N°1290 37ème année 15 decembre 1921 (c) MIT Libraries

(3) PLU - Rapport de présentation - cabinet URBA - 2017

(4) Dossier PC060 635 11 S0010 Arrêté préfectoral de Novembre 2011

(5) L'électricité en France en 1959 et 1960 -[article] - C. Prêcheur -L'Information Géographique