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L’Église Saint-Leuffroy

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L'église, une des plus anciennes du département, de type romane est bâtie sur la rampe rocheuse d'une colline. De plan rectangulaire, pour une surface d'environ 15 m x 5 m, elle comprend deux parties distinctes : L'une à l'ouest datant de la fin du XIème siècle n'était probablement qu'une chapelle composée de deux travées de voûtes d'ogives sans bas-côté formant la nef actuelle. Nef couverte d'une charpente apparente et dont les contreforts ont été renforcés pour recevoir la poussée des voûtes établies lors de l'agrandissement au XIVème siècle. Agrandissement par adjonction de deux travées de voûtes d'ogives formant sanctuaire et terminées par un chevet carré.

Par arrêté du 16 octobre 1930 l'église de Thiverny a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Les pignons est et ouest, type ogival flamboyant, constitués par un assemblage de pierres appareillées, présentent un certain intérêt architectural.

Sur le pignon est, percée au dessus de l'autel, une fenêtre ogivale terminée en tiers point, constituée par trois lancettes surmontées d'un trilobé, conserve un vitrail (XIIIème) complet en verre de couleur. On y voit représenté un personnage, crosse et mitre, la tête ceinte d'une auréole. L'auréole est rouge, la crosse d'or et la mitre blanche. Une croix dessinée sur le côté de la mitre la rend remarquable, le saint porte une aube traînante, blanche sans parements inférieurs, une dalmatique verte et une chasuble longue relevée sur les bras. La légende qui occupe toute la largeur du vitrail au niveau de l'auréole (S LEFROIDUS) nous apprend que le personnage est le patron de la paroisse, St Leufroy, abbé fondateur du monastère de La Croix-Saint-Leufroy en Normandie.

Par arrêté du 27 mai 1905 les Monuments Historiques ont classé ce vitrail

Une restauration a eu lieu en 1858 et une autre en 1981.

 

Dans mes recherches je n'ai pas trouvé d'indications sur la construction située au pied de la façade est, qui sert de sacristie, mais déjà présente en 1902.

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Celui de l'ouest est percé à la partie basse d'un portail plein cintre du XIIème. La porte d'entrée assez curieuse est composée de 3 rangs de claveaux largement moulurés et couronnés par une archivolte sculptée. Les six chapiteaux des colonnes portant ces arcs sont très frustres et grossièrement exécutés. Ils représentent des figures portant de longues nattes, des moustaches torves et des cheveux en mèches spiroïdales.

 Un petit porche couvert par une charpente apparente, portée sur 2 piles isolées, protège la porte d'entrée. Deux bancs en pierre forment sa clôture sur les faces latérales.

Autrefois il y avait devant ce pignon près du porche (coté droit) un énorme buis arborescent plusieurs fois centenaire. Cet arbre a disparu entre les deux guerres.

Au dessus du pignon ouest et surplombant la première travée de la nef : le clocher. De faible hauteur, la construction de forme carrée, percée d'une fenêtre sur chaque face est recouverte d'une toiture à quatre pentes. A la pointe de cette toiture le coq qui a été remplacé entre 1977 et 1983.

 

Les faces latérales sont simples et ne comportent que des contreforts raidissant les murs et recevant la poussée des arcs intérieurs. A chaque travée une petite baie.

 

La cloche d'origine hors d'usage à cause d'une fêlure a été remplacée en 1872. Cette nouvelle cloche pèse 286 kg (contre 186 pour l'ancienne) a un diamètre de 0,50 m et une hauteur de 0,83 m.

Elle a eu pour parrain et marraine le Baron et la Baronne De Condé de Montataire et porte l'inscription : 

" J'ai eu pour parrain le baron De Condé conseiller général pour marraine la baronne De Condé qui m'ont nommée LEUFRIDE GEORGINA CECILIA Que Dieu voie ceux qui m'entendront parler née et baptisée en 1872 "

"A HILDEBRANT fondeur à Paris 1872"

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Le Mobilier :

 

Est inscrit sur l'inventaire supplémentaire à la liste des mobiliers classés:

  • Une toile peinte du XVIIIème Résurrection du Christ (Reste d'un retable)

  • Une statue pierre XIIème Saint évêque

  • Une statue pierre XVIème Saint Benoît

 

A la révolution la pratique du culte a été interrompu à Thiverny, les habitants devant se rendre à Montataire, par la rue des abattoirs, distant de 3 à 4 km avec des chemins difficiles surtout en hiver et par temps de pluie ou débordements du Thérain.

En 1868 la commune a constitué un dossier qui a été adressé aux autorités compétentes pour obtenir l'autorisation d'ériger l'église en succursale.
Le 5 février 1870 un décret érigeant l'église de Thiverny en succursale a été publié. Ce décret a été fait au Palais des Tuileries et signé de l'Empereur Napoléon III.

 

Le vieillissement de l'édifice et les dégâts causés lors des bombardements 1914/1918 et 1939/1945 ont nécessité dans les années 48/50 des travaux de remise en état. Ont été réparés ou renforcés : la charpente de la nef, du cœur et du clocher. L'arc triomphal et le pignon qui le surmonte ont été consolidés. Le mur intermédiaire qui sépare la couverture de la nef et celle du cœur a été remis en état. La couverture avait également beaucoup souffert.

 

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Le presbytère

Il était situé rue de Laval (aujourd'hui rue Hubert Grison). Il fut inclus dans les biens nationaux à la Révolution française. Il a été donc été mis en vente. La commune par manque de fond n'a pas eu possibilité de le racheter. L'ensemble comprenait : maison, grange écurie et petite cour pour quatorze verges quatre pieds (environ cinq cents m2) plus sept pièces de terre faisant un ensemble de 33 ares et 44 centiares.

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Le culte

l'exercice du culte à l'église de Thiverny est au fil du temps associé à l'église de Montataire, puis maintenant à trois autres communes voisines MONTATAIRE, SAINT-LEU-D'ESSERENT, VILLERS-SOUS-SAINT-LEU pour former la paroisse du creillois-sud "Notre dame des 2 rivières".

les prêtres qui desservent l'église sont donc, par la passé, des personnes qui exerçaient aussi sur les paroisses de Montataire, Creil ainsi que de la communauté jésuite de Chantilly. Ci-dessous, les personnes plutôt "affectées" à Thiverny

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Vue prise à Thiverny près de Montataire : l'église - 1902

Archives départementales de la Somme, SPCP, phot. Camille Biendiné, 35FI729

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