Site non officiel de la commune de Thiverny
L'Urbanisation
Jusqu'à la fin de l'antiquité, l'implantation de l'habitat était située sur la vallée de l'Oise. Ensuite, il y a eu un déplacement vers une implantation à mi-coteau (1), sur une voie importante entre Montataire et Saint-Leu, à l'abri des aléas du Thérain, de l'Oise et des marais. Le bourg n'est pas centré sur l'église ni sur le château. Ceux-ci le bordent au nord et à l'est.
L’extension de la commune de Thiverny, sur la période contemporaine, s’est réalisée en fond de vallée, sur des terrains devenus plus accueillants, suite aux travaux pour le chemin de fer ; ces travaux ayant asséchés les marais environnants (2) :
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La Compagnie du Chenin de Fer du Nord, en novembre 1922, a réalisé des travaux pour supprimer la partie marécageuse de la rive droite de l’Oise. Ce remblai de plusieurs mètre a assaini la zone et permis, à cette compagnie d’y installer une gare de triage.
La conséquence, indirecte, a été l’extension sur cette zone de Thiverny : création en 1926 d’habitat sur une zone nommée le Petit Thérain, puis, en 1928, plus loin vers Saint-Leu d’Esserent, la Cité du Chemin de Fer pour les ouvriers de cette compagnie.
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La société de chemin de fer des Ardennes et de Creil à Beauvais (3) construit la voie de train Creil‑Beauvais à partir du 16 septembre 1856 (pour une ouverture de la ligne 1er septembre 1857) ; un remblai est réalisé de plus d’un mètre et cela assaini la zone des marais environnant le Thérain.
Sur cette zone isolée du cours d’eau et sur l’emplacement du château de Thiverny, une cité ouvrière est construite pour les besoins de l’usine Marinoni en 1928 : elle portera le nom de son initiateur :
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Puis, après la seconde guerre mondiale, vient les 30 glorieuses et la reconstruction. C’est l’époque des habitats collectifs :
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Ensuite un grand vide d’urbanisation, pour ces trente piteuses, qui est interrompu par le rehaussement des immeubles de la rue Jean-Cassé (1995) puis la construction de la cité Jules Uhry (2002) et l’immeuble place André Cosne (2003). Que de petites unités qui ne compensent pas la disparition de la tour de la cité belle-vue (2001).
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A noter que l’urbanisation individuelle qui s’est développé sur le long de la rue Jules Uhry, est réalisée le long du Thérinet et en zone inondable, de mémoire de Thivernien ; notamment juste au dessus de la source du lavoir de Thiverny.
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On pourra se désoler de la destruction par ErDF/EDF de 3 habitations de la route de St-Leu et l’abandon actuel de trois autres habitats.
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(1) A l’image des bourgs environnant : Montataire, Saint-Leu, Cramoisy
(2) On retrouve ce passé dans le nom du lieux-dits de notre commune : « Le Grand Marais »
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